La déclaration d’impôt se fait en fonction des caractéristiques de la location : meublée ou non meublée. Pour faire le point sur la question, suivez-nous dans cet article.
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1. Déclarer ses revenus de location meublée
Si vous mettez en location un bien meublé, vous portez le statut de loueur meublé non professionnel (LMNP). Le formulaire adapté est le n°2042-C Pro. Mais pour cela, il faut remplir un certain nombre de conditions :
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- Recettes annuelles liées à la location meublée inférieures ou égales à 23 000 euros ;
- Recettes supérieures à 23 000 euros, mais en dessous des revenus professionnels du foyer fiscal ;
Si vous faites partie des loueurs meublés professionnels (LMP), vos revenus locatifs sont des bénéfices industriels ou commerciaux. Si vos recettes locatives ne dépassent pas les 72 600 euros hors taxe, alors votre régime fiscal est micro-bic. En revanche, si elles excèdent 72 600 euros hors taxe, vous avez alors droit à un régime du bénéfice réel.
2. Déclarer ses revenus locatifs de location nue ou non meublée
Si le bien loué n’est pas meublé, alors vos gains sont considérés comme des revenus fonciers. Pour une location non meublée, on peut retrouver deux régimes fiscaux :
- Si votre revenu brut foncier annuel n’excède pas 15 000 euros, votre régime est micro-foncier.
- Si votre revenu brut foncier annuel dépasse 15 000 euros, votre régime est réel.
Si vous êtes sous un régime micro-foncier, vous pouvez jouir d’un abattement forfaitaire de 30 % appliqué sur le revenu brut. L’inconvénient à cela est que vous n’avez pas la possibilité de déduire les charges liées à votre location. Pensez à noter le montant total de vos revenus fonciers bruts dans la case 4BE du formulaire n°2042. Si vous avez affaire à un régime réel, vous ne pouvez pas révoquer cette option durant 3 ans.